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  • Identité nationale : quand le foot s'emmêle

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    Pour jouer au football, la nationalité, ça compte. Dans le monde professionnel, ça n’est pas nouveau. Dans le monde du foot amateur, cela surprend davantage. C’est pourtant ce qu’ont révélé nos confrères du Monde, la semaine dernière.

    Discrimination ou application d’un règlement ?

    Un article nous apprend en effet qu’une attestation de présence en France depuis cinq ans est obligatoire ! Depuis octobre 2009, c’est ce qu’exige la Fédération française de football (FFF) pour l’octroi d’une licence amateur à un mineur. Discrimination ou cadre administratif un peu trop envahissant ?
    La question ne se pose même pas, pour le président de l’Espérance sportive parisienne, Robert Weinberger : « C’est non seulement une mesure discriminatoire à l’encontre de la jeunesse, mais aussi une violation des lois de la République qui interdisent toute forme de discrimination. » Et les journalistes du Monde de révéler qu’un jeune garçon ne pourrait rejoindre ce club, sa demande de première licence ayant été refusée par la Ligue de Paris-Ile-de-France.

    800 jeunes footballeurs concernés

    Et le cas de ce jeune garçon serait loin d’être isolé. Un autre cas a été recensé à Suresnes, où un jeune garçon a dû fournir la carte d’identité de son père, son passeport ainsi qu’un extrait de naissance, pour avoir le droit d’obtenir une licence. Mais au total, ce problème concernerait plus de 800 enfants…
    En plein débat sur l’identité nationale, le besoin de fournir tant de justificatif peut apparaître comme une aberration. Pourtant, cette décision semble s’inscrire dans une certaine logique : celle de transferts litigieux concernant de très jeunes joueurs, à l’automne 2009.

    « La FFF joue la carte gouvernementale »

    La FIFA avait alors décidé que « tout premier enregistrement de mineur dans un pays dont il n’est pas ressortissant ne peut avoir lieu sans autorisation préalable de sa commission du statut du joueur.
    Mais ces demandes de premières licences ayant été ensuite déléguées aux fédérations nationales, la FIFA ne peut être tenue pour responsable dans les cas cités précédemment.

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    De là à accuser la FFF d’excès de zèle, il n’y a qu’un pas que certains n’ont pas hésité à franchir, à l’image de Dominique Guibert, secrétaire général de la Ligue des Droits de l’Homme, qui accuse la fédération de « jouer la carte gouvernementale ». Chacun voit midi à sa porte…

    En tout cas, voilà un élément qui ne risque pas de redorer l’image du football en France et d’une fédération souvent jugée trop protectionniste.


    Lire l’intégralité de l’article sur le site du journal Le Monde

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