Coupe du Monde 2022 : un nouvel eldorado ?

Dans la foulée de l’organisation de la Coupe du Monde 2018, la FIFA va désigner cet après-midi le nom du pays hôte de la Coupe du Monde 2022.  Une échéance qui peut paraître lointaine mais qui permettra aux candidats en lice de préparer l’événement dans les meilleures conditions possibles. D’autant que, pour certains, tout reste à faire ou presque ! Cinq pays sont encore en lice…

1- Qatar : l’artillerie lourde

Depuis quelques années, le Qatar fait figure de destination de pré-retraite dorée pour les (ex) grands noms du football. Il faut dire que les pétrodollars y coulent à flots. D’ailleurs, le budget estimé pour cette candidature avoisine les 100 milliards de dollars et le pays a mis les petits plats dans les grands en choisissant Zinédine Zidane comme ambassadeur. Pas sûr que cela suffise à compenser la petite taille du territoire ou encore les très fortes chaleurs estivales…

2- Etats-Unis : tout bénéfice

La Coupe du Monde 1994 avait permis de faire découvrir le football au pays du soccer. Une belle réussite, notamment sur un plan financier, qui ne peut qu’être considérée comme un avantage au moment de la désignation du pays hôte.
Malgré tout, le foot reste un sport minoritaire aux USA et, à l’inverse du Qatar, le pays peut pâtir de sa trop grande superficie – et des 3 heures de décalage horaire entre la côte Ouest et la côte Est.

3- Australie : au bout du monde

Comme les USA, l’Australie a l’habitude des grands rendez-vous sportifs. Enfin, on se souvient surtout des JO de Sydney en 2000 ou de la Coupe du Monde de rugby en 2003.
Pour le football, le pays des kangourous reste un novice et sa situation géographique aux antipodes n’est pas pour plaire aux diffuseurs…

4- Japon : 2002 en mieux ?

En 2002, le japon organisait sa première Coupe du Monde en commun avec la Corée du Sud. Une compétition qui avait fait de nombreux sceptiques avant son déroulement, mais qui avait finalement tenu toutes ses promesses. Les deux pays organisateurs avaient même effectué un parcours très honorable. Mais 20 ans après, n’est-il pas un peu trop tôt pour retenter sa chance ?

5- Corée du Sud : bis repetita

Le dossier de la Corée peut difficilement être dissocié du projet japonais. Pourtant, cette fois, les deux pays ont préféré la jouer en solo. Le pays bénéficie donc des mêmes atouts que le Japon… mais aussi, bien sûr, des mêmes inconvénients. Et si l’on rajoute à cela le fait que la rumeur laisse entendre que la Chine organisera la Coupe du Monde 2026, l’Asie n’est pas forcément en position de force pour 2022…

Pour en savoir plus, lisez les rapports d’évaluation complets de la Fifa :
Qatar
Etats-Unis
Australie
Japon
Corée du Sud