Coupe de France : Quevilly prend les Rennes

Rennes, qui vient de battre 4-2 le leader de Ligue 1, Bordeaux, en championnat, ce samedi 6 février, voilà qui ne devrait pas rassurer Quevilly. Le petit poucet de CFA – avec Vesoul – affronte ce mardi 9 février les Bretons, 8^ème au classement de L1, en 8^ème de finale de Coupe de France. Certes, « on sait l’ampleur de la tâche », reconnaît l’entraîneur de Quevilly, Régis Brouard. « On est lucides, on sait qu’on n’a qu’un tout petit pourcentage de chance de gagner, mais on y croit ! »

Un stade Robert-Diochon plein comme un œuf

Car la force de Quevilly, « c’est l’état d’esprit des joueurs. Nous avons une vraie qualité de jeu. Quand je suis arrivé il y a deux ans, j’ai mis en place un projet de jeu auquel les joueurs ont adhéré », note le coach.
L’état d’esprit, et la « zénitude ». « On prend la rencontre comme elle se présente. Les joueurs sont très calmes. Il n’y a ni passion, ni excitation à l’intérieur du groupe. C’est plutôt à l’extérieur ! » En effet, pour la fameuse rencontre, le stade Robert-Diochon de Petit-Quévilly, fort de 10 000 places, sera plein à craquer.

Quevilly, porte-drapeau de toute une région

« Le public est frustré de ne pas avoir du football de haut niveau dans la région », analyse Régis Brouard. Le voisin Rouen n’évoluant qu’en National et n’occupant que la 13^ème place du championnat.
Dans son groupe D de CFA, l’US Quevillaise n’est que 8^ème, mais avec trois matches en retard. Et a gagné ses deux dernières rencontres, samedi à Viry-Châtillon (1-3) et mercredi contre Mantes-la-Jolie (2-0).
Et puis « Quevilly a toujours fait de parcours en Coupe de France », note Régis Brouard. Même si les exploits remontent à loin :  les Normands se sont hissés en demi-finale en 1968 et en finale en… 1927. Alors passer les 8^ème, oui, ce serait historique.