Luyindula, un "pestiféré" en CFA
Après Jérôme Rothen la saison passée, le PSG se prépare à un nouveau feuilleton en coulisses : celui mettant en scène Peguy Luyindula. Toujours sous contrat à Paris jusqu’en juin prochain, l’attaquant de 32 ans s’est vu fermer les portes du groupe professionnel depuis la fin du mercato et évolue désormais avec les réservistes parisiens, en CFA. Pour un joueur pro, on comprend que la pilule soit dure à avaler. C’est en tout cas ce que Peguy Luyindula a confié à nos confrères du Parisien.
« Je ne suis pas un fouteur de merde »
« J’essaye de comprendre le sens de mon renvoi. Je ne le comprends pas. Quand je pose la question, on me dit : « C’est un choix… ». Mais ce n’est pas une réponse », déplore l’ancien international. C’est clairement cette absence de réponse qui le met dans l’embarras, qui le « perturbe » comme il le dit lui-même. « La discussion est très compliquée. Le coach m’a reçu au début de cette saison et m’a dit qu’il ne comptait plus sur moi. Depuis que l’on m’a renvoyé du vestiaire pro, je n’ai pas eu de rapport avec lui. J’ai essayé de contacter Leonardo, mais il ne m’a jamais répondu. J’ai également envoyé des courriers avec accusé de réception. Très récemment, j’ai reçu une réponse très évasive m’expliquant que j’étais avec la réserve et que c’était comme ça. Aujourd’hui, je me dis : « qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? » […] Je ne suis pas un fouteur de merde et je ne vois pas ce que l’on me rapproche. »
Luyindula ne baisse pas les bras
La réaction de Luyindula se comprend d’autant mieux que le joueur avait été contacté par West Ham l’hiver dernier, mais que les dirigeants du club de la capitale s’étaient opposés à son départ. Aujourd’hui Peguy Luyindula n’entre clairement plus dans les plans parisiens. Mais alors, quelle suite va-t-il pouvoir donner à sa saison ?
Pour l’heure, l’attaquant a saisi la commission juridique de la Ligue : « Aujourd’hui, on ne veut pas me parler, on me met à l’écart et on bafoue mon droit de salarié. On me traite comme un pestiféré […]. J’irai où il faut aller pour obtenir ma réponse. Je ne renoncerai pas. » On ne peut que lui souhaiter bon courage
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