Vers une fusion entre Orléans et Saint-Pryvé ?

Voilà deux clubs à la trajectoire proche… et pourtant éloignée. Promu en National au printemps 2010, Orléans a réussi une très belle saison au troisième échelon du foot français, assurant brillamment son maintien. Pour Saint-Pryvé Saint-Hilaire, le printemps 2010 avait aussi été radieux, avec une montée en CFA à la clé. Mais ces dernières semaines, le club coaché par Reynald Pedros a connu une relégation sportive en CFA2, mais aussi – et surtout – une rétrogradation administrative en DH… Il n’en fallait donc pas plus pour relancer l’idée d’une fusion entre ces deux clubs du Loiret.

Déjà évoqué à de nombreuses reprises, le rapprochement entre l’US Orléans et Saint-Pryvé Saint-Hilaire est brutalement remonté à la surface ces derniers jours. Comme l’ont évoqué nos confrères de la République du Centre, c’est le président du conseil général lui-même, Éric Doligé, qui a relancé l’idée. En fait, cela est lié à une aide exceptionnelle de 30 000 euros versée à Saint-Pryvé, mais justement conditionnée à un rapprochement entre le club pryvatain et l’USO dans les 18 mois à venir.

« Les deux clubs sont complémentaires », mais…

Du côté de Saint-Pryvé, cette fusion éventuelle est plutôt accueillie d’un bon œil par les dirigeants, à l’image du président Laurent Piquemal : « Les deux clubs sont complémentaires : le côté sportif et économique pour l’USO et un pôle jeunes compétitif à Saint-Pryvé. » A Orléans, sans totalement réfuter cette idée, l’idée amène à davantage de retenue. Ainsi, si Claude Fousse, le co-président orléanais reconnaît « une parfaite entente entre les dirigeants des deux clubs », il explique aussi qu’un « rapprochement, ce n’est pas si simple. Pour les équipes premières, pas de problème mais ce sera plus compliqué au niveau des écoles de foot. »
Chez les supporters, tout le monde ne partage pas non plus un grand optimisme, notamment du côté des pryvatains, qui redoutent ainsi que leur club – déjà né d’une fusion entre Saint-Pryvé et Saint-Hilaire Saint-Mesmin, ne perde totalement son identité et son âme. De là à qualifier la fusion entre Orléans et Saint-Pryvé de simple serpent de mer…