Les primes des Bleus pour payer des minibus

Si la Coupe du Monde en Afrique du Sud a laissé d’évidentes traces au niveau sportif, les conséquences ont aussi été nombreuses en coulisses.

A plusieurs reprises, ce sont les primes versées aux joueurs qui ont suscité la polémique. Si, finalement, les Bleus ont refusé de les toucher eux-mêmes, acceptant de les reverser à leurs clubs formateurs, c’est aujourd’hui l’utilisation de ces primes  qui en a laissé plus d’un dubitatif.

Le cas Gallas pas encore réglé

Au total, une somme d’environ 3 millions d’euros devrait être redistribuée sous forme de matériel aux clubs formateurs des joueurs de l’équipe de France. Mais ceci n’a toujours pas été fait. Une lenteur qui semble exaspérer le président de la FFF Fernand Duchaussoy, qui a déclaré dans les colonnes du Parisien que « le problème doit être réglé à la fin de la saison, car cela n’a que trop duré ». Et cela n’est d’ailleurs pas encore tout à fait fini, puisque le dossier William Gallas est encore sur le feu : « On a décidé de ne pas le payer et d’en assumer les conséquences. On ne lui versera ses primes que si juridiquement on nous y oblige… »

Des minibus ? « Une bonne idée »

En attendant, certains clubs qui devraient bénéficier du versement de ces primes ont d’ores et déjà fait savoir ce qu’ils aimeraient faire avec cet argent. La plupart d’entre eux souhaitent en effet recevoir… des minibus. Curieuse ironie du sort quand on se souvient que le fameux fiasco sud-africain a connu son apogée avec la grève de Knysna et l’affaire du bus… Mais pour Fernand Duchaussoy, ce choix semble tout à fait logique : « Ce n’est pas du mauvais goût, mais une bonne idée. La difficulté actuelle des clubs, c’est le transport, parce qu’on trouve de moins en moins de dirigeants. »