Laurent Blanc ne manque pas à Bordeaux
Alors que certains ont commencé à discuter les choix de Laurent Blanc avant le match contre l’Angleterre – à tort au vu du résultat ? –, Bordeaux a dû s’adapter au départ de son entraîneur en fin de saison dernière. Les Girondins ont pour cela fait appel à Jean Tigana. Et après un début de saison compliqué, comme de nombreux autres cadors de L1, Bordeaux semble retrouver la forme.
Maintenant, les Bleus
ont un patron
Après le match amical de ce mercredi et avant les prochaines échéances qui attendent les Bordelais, Alexandre Delpérier a interviewé Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6 et actionnaire majoritaire des Girondins. Un entretien publié ce vendredi 19 novembre en exclusivité dans le journal Direct Sport, supplément du gratuit Direct Soir.
Nicolas de Tavernost en a profité pour expliquer que la page Laurent Blanc était définitivement tournée en Gironde et que Jean Tigana était l’homme de la situation aujourd’hui, tout en étant assez admiratif du travail du nouveau sélectionneur à la tête des Bleus : « Il a rétabli l’autorité sportive et morale, on voit
qu’il y a un patron et maintenant, quand il y a un problème, il s’y attelle, et on l’a vu avec le problème des primes, il aurait très bien pu dire : ça ne me concerne pas ! »
« Mon vrai regret, c’est Chamakh »
L’actionnaire du club reconnaît également que les transferts qui ont touché son club n’ont pas tous été difficiles à gérer, mais que le départ le plus pénalisant reste celui de Marouane Chamakh : « Laurent Blanc c’était son choix, Gourcuff c’est notamment l’absence de la ligue des champions cette saison, mais les deux en sont en partie responsables aussi…Pour moi, le départ le plus préjudiciable est celui de Marouane Chamakh, il nous manque aujourd’hui et notamment sa percussion, il pesait sur les adversaires, mais je ne suis pas sûr que Gourcuff nous manque autant. Mon vrai regret, c’est Chamakh, pour le reste c’est la vie du foot ; mais on a très bien vendu Gourcuff ! »
Malgré tout, Nicolas de Tavernost reste optimiste pour la suite de la saison, même s’il reste évasif quand on lui demande si Bordeaux sera champion en 2011 : « Si je vous dis non, on va dire que je manque d’ambition et si je vous dis oui, on va dire que je suis prétentieux, donc on verra à la fin ! »
Retrouvez l’interview en intégralité ce vendredi 19 novembre 2010 dans le journal Direct Sport
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