Le Poiré-sur-Vie épinglé par la FFF

Après une première saison fabuleuse en CFA, Le Poiré-sur-Vie a décroché son billet pour le National, un an tout juste après être arrivé de CFA2. Un véritable rêve pour les dirigeants, joueurs et supporters du club vendéen. Mais la semaine dernière, la FFF a quelque peu terni ce tableau idyllique en n’homologuant pas le stade de l’Idonnière. Trop proche du public, celui-ci devrait être décalé de 6 mètres pour correspondre aux normes du championnat National, selon nos confrères d’Ouest France.

« Un an, c’est trop juste… »

Oui, mais voilà, de tels travaux représentent un investissement considérable pour un club et une commune comme Le Poiré-sur-Vie. Cela ne remet toutefois pas en cause la participation de la formation vendéenne, qui dispose d’un an pour effectuer la mise à niveau nécessaire. Un an et non trois, comme c’est le cas pour d’autres points du cahier des charges. La décision de la FFF met en tout cas Didier Mandelli, le maire de la commune, dans un réel embarras, comme il l’a expliqué dans les colonnes d’Ouest France : « Un an, c’est trop juste. Je ne vois pas comment on peut tenir ces délais. On n’a pas chiffré les travaux. Il y aurait des incidences, notamment sur les mâts d’éclairage, le drainage, le système d’arrosage… Sans compter qu’on empiéterait sur la voie réservée aux secours. Et au-delà, on a des maisons ! »

Alors, Le Poiré-sur-Vie va tenter de faire faire marche arrière à la Fédération, afin de ne pas avoir à appliquer « bêtement » des règlements parfois bien trop stricts… Dans cette attente, les responsables vendéens peuvent déjà faire valoir les quelque 150 000 euros déjà dépensés pour moderniser l’éclairage, clôturer l’enceinte d’un grillage, et porter la capacité du stade à 4 500 places.