Lyon Duchère : les confessions d'un coach

 

Accueillis en grande pompe par les responsables de Lyon Duchère, les élèves de CM1 de Vénissieux, avec qui nous avons travaillé cette année, en ont profité pour interviewer l’entraîneur rhodanien, Eric Guichard. L’occasion pour eux d’en apprendre plus sur lui et son métier, « pour savoir comment il travaille ».

Quels jours vous entraînez-vous ?
Alors, on s’entraîne le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi. Quatre fois par semaine.

Est-ce qu’il vous arrive de vous entraîner en dehors du terrain ?
Oui, ça peut nous arriver sur des séances de course à pied. Voilà, notamment en début de saison. Ou du renforcement musculaire dans des salles de muscu.

Quel est l’exercice que vous faites le plus souvent à vos joueurs ?
Moi, je suis plutôt adepte du jeu, donc il y a plusieurs forme de jeux que j’aime bien mettre en place. Je ne peux pas vous les donner comme ça, mais c’est essentiellement basé sur du jeu.

Quel est l’exercice le plus facile ?
Je ne sais pas… sincèrement je vois pas. Chaque exercice a ses spécificités, son importance donc je ne calcule pas ça en terme de facilité.

Vos entraînements sont-ils difficiles pour vos joueurs ?
Oui, ça peut arriver, oui. Notamment toute la partie athlétique. De temps en temps, on essaie de les pousser un petit peu, notamment sur la course, c’est pas toujours facile pour eux.

Mettez-vous des sanctions à vos élèves comme par exemple des tours de terrain ?
Des tours de terrain non. Parce que j’ai des adultes et c’est… Je ne suis pas sûr qu’ils le prendraient bien. Je ne suis pas sûr que ça aurait un réel intérêt pour moi. Oui, par contre je peux déjà les gronder et puis éventuellement, on a mis en place un barème d’amendes en cas de retard, en cas d’oubli de matériel. Ça, ça touche moins le terrain.

Avez-vous déjà été coach dans un autre club ? Si oui, est-ce que votre manière de faire a changé ?
Oui j’ai été coach. J’ai d’ailleurs commencé ma carrière d’entraîneur ici, dans ce club. Après je suis parti à Gueugnon pendant trois ans et à Saint Priest pendant 10 ans. Donc, je suis revenu il y a quelques mois. Ma façon d’entraîner à changé, parce que, c’est comme tout, on évolue et chaque année, on apprend de nouvelles choses et on essaie de continuer à développer ses connaissances et à changer sa méthode d’entraînement en fonction de l’évolution du football et du jeu en général.

Etes-vous fier d’être coach ?
Oui, je suis très fier.

Comme c’est un club d’amateurs, gagnez-vous de l’argent pour être coach ?
C’est mon métier, donc oui, je gagne ma vie avec mon métier d’entraîneur.

Pouvez-vous prendre des vacances ? Que font vos joueurs pour s’entraîner quand vous n’êtes pas là ?
Je ne prends pas de vacances quand… Enfin, je prends 15 jours de vacances par an et tout le reste c’est destiné à mon club. Donc, je ne laisse jamais mes joueurs seuls, je suis toujours au moins avec eux, moi ou un de mes assistants.

Voilà comment il s’y prend pour faire progresser ses joueurs : être dur, leur faire faire beaucoup d’entraînements, mais surtout, être juste.

Aya, Elias, El Yamine et Lina