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  • À la découverte de l’US Concarneau, promu en National lors de la saison 2016/2017

    L'US Concarneau pour la première fois de son histoire en NationalHistorique ! Il n’y a pas d’autre qualificatif pour parler de la montée de l’US Concarneau en National. Habitué à la CFA et la CFA 2  depuis les années 2000, les Concarnois vont enfin découvrir l’antichambre du football professionnel. Comment appréhender le changement de statut du club ? Sur quels hommes le coach pourra-t-il s’appuyer pour la saison 2016-2017 ? Coup de projecteur sur Concarneau, un club bien connu des amateurs de coupe de France.

    Concarneau prive Saint-Malo de la montée

    Nicola Cloarec, le coach de l'US Concarneau

    Le coach Nicolas Cloarec a sû tirer le meilleur parti de ses hommes cette saison

    Les Thoniers étaient pressentis pour la montée dès le début de la saison. Ils ont fait la course en tête pendant toute l’année, mais un coup de mou en fin de saison avait fait craindre le pire. Bergerac, Saint-Malo et Romorantin étaient quasiment revenus à leur hauteur et la montée s’est jouée au dernier match : Concarneau affrontait Trélissac tandis que dans le même temps les Malouins jouaient contre la réserve du FC Lorient. Romorantin, lui, affrontait le Stade Bordelais.

    Au stade Guy Piriou, devant 2.769 spectateurs, les Concarnois n’ont fait qu’une bouchée de Trélissac. L’arbitre de la rencontre s’appelle monsieur Paradis, un signe qui ne trompe pas. Les Thoniers ont ouvert le score dès la 7ème minute avec une tête de Thomas Cotty. Koré a fait le break dix minutes plus tard. En deuxième période, Gourmelon et Koré ont alourdi la facture. Trélissac a réduit le score par Attoukora, mais Damessi a inscrit un cinquième but.

    Même si Saint-Malo s’est imposé contre Lorient B (5-3) et que Romorantin a battu le Stande Bordelais (2-3), les Concarnois ont validé leur montée haut la main. Une belle victoire pour les hommes de Nicolas Cloarec et du club tout entier qui était à l’agonie il y a quelques années, comme en témoigne le président du club Jacques Piriou : « C’est l’aboutissement de 7 ans de travail avec le même groupe, avec Nicolas Cloarec qui a fait un énorme boulot, avec des joueurs qui ont été solidaires jusqu’au bout ! On connaît notre public, ils sont venus, ils ont poussé énormément, ils font partie de ceux qui ont gagné aujourd’hui, avec tout l’encadrement technique. Sans oublier tous les bénévoles du club, du guichetier à la personne qui fait les frites, c’est une récompense ! »

    Focus sur Thomas Cotty, un footballeur atypique

    Thomas Cotty, défenseur de Concarneau

    Thomas Cotty (en bleu) est l’un des piliers de la défense concarnoise

    Les supporters du stade Brestois le connaissent peut-être, les autres sans doute pas. Thomas Cotty faisait partie de l’effectif est monté en Ligue 1 en 2010-2011, avec Steeve Elana, Nolan Roux, Romain « Rom’ Poy’ » Poyet, Bruno Grougi, Benoît Lesoimier et Oscar Ewolo. Blessé au genou pendant presque toute la saison, il n’a jamais évolué en Ligue 1. L’année de la montée, il part à Concarneau, puis à Plabennec et revient finalement chez les Thoniers en 2014/2015.

    En CFA, Cotty assume son rôle de défenseur central, tout en travaillant la journée. Mais pas dans un bureau… Le mardi, il plante des choux à Saint-Pol-de-Léon. Levé à 5h30, retour à Brest à 18 heures puis entraînement à Concarneau le soir. Le reste de la semaine, il vend ses légumes sur les marchés brestois. Un rythme de bagnard pour un homme qui ne prend presque jamais de vacances. Il dort quand il peut, souvent dans le car avant d’aller jouer.

    L’année prochaine, il devrait faire partie de l’effectif qui jouera en National. Son rythme de travail a déjà fait l’objet d’une négociation avec le coach Cloarec, comme il l’a dit dans le magazine hebdomadaire gratuit Sept Jours à Brest : « Les dirigeants voulaient au départ qu’on ait entraînement le matin. Moi et d’autres qui bossons à côté, on n’aurait pas pu continuer dans ces conditions-là ». Cloarec, qui n’est pas né de la dernière pluie, entend bien garder la même ossature qui a réussi la montée. »

    Quel recrutement pour l’US Concarneau ?

    Les Finistériens ont enregistré les arrivées de Charly Dutournier, prêté par Dijon et qui évoluait à Boulogne l’an passé, et celle de Ludovic Salines qui jouait à Chambly en National la saison dernière. Salines est un ancien de la maison puisqu’il était à Concarneau en 2011-2012.

    L’US Concarneau a aussi attiré le très prometteur attaquant de Sarreguemines, Saïd Idazza, auteur de 12 buts en CFA avec le club mosellan. Enfin, Jaffray Nsimba (Boulogne-Billancourt) et Mohamed Fadhloun (Bourg-eb-Bresse Péronnas) vont évoluer l’année prochaine sous les couleurs concarnoises. N’Doye, par contre, ne sera pas conservé par le Club.

    Au 30 juin 2016, l’effectif est celui-ci :

    • Gardiens : Ivan Seznec, Carl Guellec, Matthieu Kervestin
    • Défenseurs : Cyril Benamara, Thomas Cotty, Maxime Toupin, Guillaume Jannez, Romain Cabon, Laurent Palut, Jaffray Nsimba
    • Milieux : Maël Illien, Jérémy Drouglazet, Thibault Sinquin, Sébastien Clément, Christophe Gourmelon, Guillaume Gegousse, Mohamed Fadhloun, Ludovic Salines
    • Attaquants : Herman Koré, Roman Salm, Yven Moyo, Vincent Richetin, Sebastien Ronvel, Alexandre Jacqu, Khalen Damessi, Charly Dutournier, Saïd Idazza
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