Coupe de France : Quevilly est magique !

Incroyable scénario ce soir au stade Michel d’Ornano de Caen, où l’US Quevilly a battu le Stade Rennais (2-1) pour se qualifier pour la finale de la Coupe de France. Les Normands, qui évoluent en National, ont réalisé un véritable exploit, en inscrivant le but victorieux au bout du temps additionnel. Quevilly rejoint donc l’Olympique Lyonnais pour la finale prévue le 28 avril au Stade de France.

Herouat réveille Quevilly…

Tout avait pourtant mal commencé pour Quevilly, avec l’ouverture du score de Féret pour Rennes dès la 8ème minute de jeu. Une ouverture du score finalement assez chanceuse, le Breton ayant pu reprendre à bout portant une frappe de M’Vila qui s’était écrasée sur le poteau. Mais cette ouverture du score n’a pas refroidi pour autant les ardeurs des Quevillais, les Normands se procurant d’ailleurs plusieurs occasions dangereuses en première période.

Au retour des vestiaires, la physionomie du match était inchangée. Peu avant l’heure de jeu, Régis Brouard décidait de lancer Karim Herouat. Coaching gagnant, comme le veut l’expression consacrée, puisque le nouveau venu a été étincelant. Sur son premier ballon, Herouat a fusillé Simon Costil, qui a tout de même pu dévier le ballon en corner. Mais 5 minutes plus tard, Herouat envoyait un nouveau missile du gauche droit dans la lucarne du portier rennais, qui ne pouvait que constater les dégâts.

…et Laup en devient le héros

Avec cette égalisation, le public normand redoublait ses encouragements à l’encontre de l’USQ. Et alors que l’on se dirigeait vers la prolongation, Laup manquait de peu le deuxième but à la 92ème, Costil repoussant le ballon sur sa ligne. Mais dans la minute suivante, Laup, encore lui, échappait à Boye et parvenait à tromper le gardien de Rennes pour envoyer Quevilly au Stade de France.

Le Stade d’Ornano pouvait alors basculer dans la liesse la plus totale. Rennes, de son côté, a une nouvelle fois été puni pour ne pas avoir su marquer un deuxième but après avoir ouvert le score. De quoi donner d’énormes regrets à Frédéric Antonetti et à ses joueurs, à qui la finale de la Coupe de France tendait pourtant les bras.