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  • Et si Arsène Wenger sauvait Strasbourg ?

     

    © Paul Blank

    Voilà, c’est fini, notre histoire s’arrête ici… Ça, c’est pour la chanson… Pour le Racing Club de Strasbourg, tout n’est peut-être pas encore perdu. Après une saison éprouvante en National, le club a été rétrogradé en CFA par la DNCG, en raison d’un déficit estimé à 4,5 millions d’euros. Le président Jafar Hilali dispose de 6 jours ouvrés à partir de la réception de la lettre officielle de la DNCG pour faire appel… mais il a annoncé qu’il ne le ferait pas si aucun repreneur ne se manifestait d’ici là. Soit avant mardi 5 juillet. Et si ce repreneur se nommait Arsène Wenger ?

    Qui veut mettre 15 millions ?

    La question mérite d’être posée et n’est en tout cas pas anodine. Elle fait suite à l’interview de l’entraîneur d’Arsenal, sur la chaine de TV régionale Alsace 20. Lui, l’Alsacien né à Strasbourg et qui a grandi à Duttlenheim, ne peut se montrer indifférent face au sort du Racing, même s’il a du mal à envisager une issue positive : « C’est triste. Mais ce qui est beaucoup plus grave, c’est que le club semble dans une impasse. On est au-delà de chercher les coupables. Il faut sauver le club. Comment ? Ça fait quelques jours que je réfléchis. Ça ne me semble pas évident, parce que la structure même du club n’est pas viable… »

    Pour Arsène Wenger, 15 millions d’euros doivent être placés sur la table pour sauver le Racing et lui permettre de repartir en National la saison prochaine. Mais, comme il le dit lui-même, « personne avec 15 millions ne prendra le club avec la structure actuelle. C’est impossible pour lui, parce qu’il n’aura rien en contrepartie, à part le titre de gloire d’avoir sauvé le Racing que nous aimons tous ». Mais si une personne seule ne mettra pas forcément 15 millions, peut-être cela est-il possible à plusieurs. Le technicien français est prêt à mettre la main à la poche pour sortir Strasbourg de son impasse, mais pas sans condition : « Je suis prêt à aider, même financièrement sans aucun retour, si le projet a une logique. Mais je ne suis pas prêt à faire une offre. J’ai vu à l’époque des gens se battre pour aller au stade, des files d’attente dès 6 h du matin pour acheter des billets. Voir aujourd’hui dans quel état est ce club, ça fait mal. »

    Les joueurs à l’entraînement, le président au tribunal

    En attendant que quelque chose se passe en coulisses, les joueurs ont repris les chemins de l’entraînement, comme l’indiquaient hier nos confrères de l’Alsace. Pour cette reprise, ils étaient 20 à avoir chaussé les crampons : « neuf professionnels, dix stagiaires et un joueur libre, le jeune gardien Jérémy Bahloul, en fin de contrat amateur, en contact avec Sarre-Union (promu en CFA), mais à qui les techniciens ont demandé d’être présent. » Milovan Sikimic, l’ancien capitaine en partance pour Fréjus, David Ledy et Bill Tchato se sont entraînés à part, alors que Jacky Canosi assure l’intérim sur le banc.

    Dans le même temps, Jafar Hilali, lui, s’est rendu au tribunal de grande instance de Strasbourg, où il était convoqué pour s’expliquer sur la situation financière désastreuse de son club, avant un éventuel dépôt de bilan lors de la prochaine entrevue, fixée lundi. Et avant un éventuellement redressement judiciaire ou une liquidation et une disparition pure et simple du Racing Club de Strasbourg. Nous n’en sommes certes pas encore là, mais la situation devient plus qu’urgente…

    Découvrez la vidéo de l’interview d’Arsène Wenger sur Alsace 20

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