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  • Championnat de National 1 2018-2019 : Laval fait la course en tête après 6 journées

    Laval premier du National 1 à la mi-septembre 2018Après une relégation en National 1 à la fin de la saison 2016-2017 et une première saison compliquée dans l’antichambre du foot pro, Laval a repris du poil de la bête. Les Tangos sont actuellement en tête du championnat de 3èmedivision après 7 journées et viennent d’enchaîner 5 victoires de rang.

    À Francis Le Basser, presque tout a changé depuis la saison dernière. L’objectif est clair : remonter en Ligue 2. Pour ceci, la direction a fait un recrutement qui ne manque pas d’allure et a donné les rênes de l’équipe a un sanguin : François Ciccolini, ancien coach du SC Bastia. Après des années moroses, les bords de la Mayenne s’agitent. Voyons cela en détail.

    Un recrutement massif avec 11 arrivées et 14 départs

    Malgré une saison 2017-2018 ratée au vu des ambitions, Laval a réussi à sauver son budget en récupérant 3 millions sur la vente d’Oumar Solet à l’Olympique Lyonnais.

    La direction a donc tenté d’apporter à la fois du sang neuf et de l’expérience pour jouer les premiers rôles. Des visages connus ont fait leur apparition comme Gaël Danic (ex-Lorient, Valenciennes, Troyes ou Bastia), mais surtout Mounir Obbadi que l’on a vu jouer en Ligue 1 avec Lille ou Monaco ou Nice. On notera aussi l’arrivée de l’ancien Brestois Nicolas Verdier, relégué la saison précédente avec le FC Malines en Jupiler Pro League belge.

    Sur les 11 arrivées, 5 joueurs ont un contrat d’un an + 1 an en option, en cas de montée normalement. Le reste des joueurs ne s’est engagé que pour une année. Sur les bords de la Mayenne, on a donc de l’ambition, mais on se prépare aussi au pire. En cas d’échec de la montée, le club perdra son statut professionnel et tous les joueurs sous contrat partiront.

    François Ciccolini, un volcan sur les bords de la Mayenne

    Avec 6 entraîneurs en moins de 2 ans, le Stade Levallois avait un réel problème de stabilité. En recrutant François Ciccolini, la direction a fait un pari risqué : apporter un peu de folie à un club qui sombrait dans la léthargie… quitte à ce que ça casse. Manuel Peres a donc laissé sa place et le néo-Lavallois, fidèle à sa réputation, n’a pas mis longtemps à sortir de la piste.

    L'entraîneur du Stade Levallois François Ciccolini

    François Ciccolini, entraîneur de Laval (crédit photo : www.francebleu.fr)

    Après la défaite de ses hommes lors de la 2ème journée de championnat, Ciccolini a menacé un journaliste de France Bleu Mayenne, lequel a déposé plainte pour menaces de violences. La raison ? Une question qui a « été ressentie comme une agression directe et une défiance au professionnalisme de l’ensemble du staff » par Ciccolini comme le rapporte le journal l’Equipe. À la suite de cette altercation, ce dernier a été suspendu pendant 5 mois et l’intérim est assuré par son adjoint, Pascal Braud.

    Que faut-il penser du bon début de Laval en National 1 ?

    Premièrement, les joueurs semblent avoir intégré les objectifs. La majorité de l’effectif connaît déjà le championnat de National 1 et sait donc que c’est une compétition physique avant d’être technique. Toutefois, comme l’atteste l’exemple de Rodez la saison dernière, être leader en première partie de saison ne veut pas dire que la montée est acquise. Loin de là.

    D’ailleurs, sur le plan du jeu, le Stade Lavallois est encore loin du compte. Depuis le début de la saison, le club s’est presque toujours sauvé dans les dernières minutes, à la faveur d’un pénalty ou d’un but contre son camp marqué par l’adversaire. Certains appelleront ça un « état d’esprit irréprochable », d’autres y verront un manque de maîtrise.

    Les choses bougent du côté de Laval et, au vu de ce qu’a montré le club ces dernières années, c’est une bonne nouvelle. Toutefois, l’effectif devra afficher plus de régularité pour espérer rester dans le wagon de tête, d’autant que Le Mans et Tours ont aussi les dents longues. La montée est impérative du côté de la Mayenne, sous peine d’une hécatombe financière. Le cas échéant, seul un passage du National 1 sous le giron de la LFP pourrait sauver club. Au vu de l’avancée des négociations, ce n’est pas pour tout de suite.

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