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  • Epopée de l’US Quevilly en Coupe de France : retour sur la finale du 28 avril 2012 contre l’Olympique Lyonnais

    L'US Quevilly a affronté Lyon en finale de la coupe de France 2012En matière d’affrontements épiques, la Coupe de France est sans doute l’une des épreuves qui offre les plus belles joutes et les beaux beaux exploits. Le parcours exceptionnel de Quevilly en 2012, qui a mené le petit Club de Seine Maritime jusqu’au stade de France, en est un exemple.

    Cette année encore, la compétition réservera sans doute de belles surprises. Alors, n’oubliez pas de placer vos mises sur Parions Sport. En plus d’avoir accès à des cotes très attractives, la Française des Jeux vous offre 100 € de bonus paris sportif (toutes les infos sur http://bonus-promotions.net/ pour s’inscrire sur ParionsSport). Y aura-t-il une équipe qui arrivera en finale cette année ? Avant de le savoir, faisons un petit retour en arrière. Voici ce qu’il s’est passé un certain 28 avril 2012.

    Quevilly se hisse jusqu’en finale à la force du poignet

    Les hommes de Régis Brouard font leur entrée dans la compétition au 7ème tour. Ils éliminent facilement le Clermont RC, qui évolue alors en DHR, le septième échelon national. Au tour suivant, les Normands se qualifient à la faveur d’une victoire aux tirs au but contre le SC Feignies (CFA2). En 32èmes de finale, Quevilly élimine la TA Rennes en passant une nouvelle fois par l’épreuve des penaltys.

    C’est en 16ème de finale que tout s’enchaîne. Au stade Amable et Micheline Lozai, les Normands battent Angers, alors en Ligue 2, sur le score de 1-0. Au tour suivant, ils éliminent Orléans, qui joue comme eux en National. En quarts de finale, les hommes de Régis Brouard battent Marseille au stade d’Ornano de Caen, 3-2 après prolongation. Le club se met alors à rêver. Le stade de France n’est plus qu’à une victoire.

    En demi-finale, c’est le Stade Rennais qui est victime de la hargne du petit poucet (2-1). Pour la 4ème fois dans toute l’histoire de la Coupe de France, un club amateur atteint la finale. Quevilly marche sur les traces de Nîmes (96), de Calais (2000) et d’Amiens (2001). Joris Collinet rêve de faire ce que Réginald Becque a raté : gagner l’épreuve. En finale, au stade de France, le club affronte l’Olympique Lyonnais, alors 7 fois champions de France.

    Quevilly se qualifie pour la finale de la coupe de France 2012

    Mais qui sont les joueurs qui composent l’équipe de Régis Brouard ?

    Dans le onze qui foulera la pelouse de Saint-Denis, seul Pierrick Capelle fera une carrière pro d’envergure. À la suite de l’aventure, il signera à Clermont puis à Angers, club avec lequel il jouera (et joue encore) en Ligue 1. Dans les buts, on retrouve un certain El-Kharroubi, âgé de 22 ans à l’époque, et futur international marocain.

    Brouard compte dans ses rangs Cédric Vanoukia. Assez peu connu du public, il a joué durant 4 ans en National au stade Brestois et c’est un habitué des duels au couteau. Le capitaine de l’équipe est un Rouennais pur jus, Grégory Beaugrard, qui entamait sa 5ème saison au club cette année là. Il y restera encore 3 de plus … avant de signer à Rouen en 2015. Dans les régionaux se trouve aussi Joris Colinet, emblématique capitaine qui a joué 14 ans (sur 16 ans de carrière) entre Bois-Guillaume, Quevilly et Rouen.

    Au stade de France, Brouard aligne un 4-3-3 avec El-Kharroubi dans les buts, Weis et Beaugrard en charnière centrale, Vanoukia sur le côté gauche, Vardin sur le côté droit. Jouan et Diarra occupent le rôle récupérateur. Valéro dicte le jeu et en attaque, on retrouve Capelle au poste d’ailier gauche, Laup à droit et Joris Colinet en pointe.

    Régis Brouard, le bouillant coach de Quevilly

    28 avril 2012, Quevilly a rendez-vous avec son histoire

    Contre Lyon, les hommes de l’US Quevilly se retrouvent face à une véritable armada. Rémi Garde, alors entraîneur de l’OL, ne prend aucun risque et aligne son équipe type. À savoir : Lloris dans les buts, Réveillère, Cris, Lovren et Cissokho en défense, Källström, Gourcuff et Gonalons au milieu et Lisandro, Lacazette et Gomis devant.

    Dès l’entame de match, l’OL met le pied sur le ballon. À la 11ème, première alerte. Contrôle orienté de Lisandro, suivi d’une frappe : poteau. Quelques minutes plus tard, Lovren se blesse et c’est Koné qui prend sa place. Lyon continue son pressing et ouvre le score à la 28ème. Gomis dévie pour Lacazette qui prend la profondeur. Ce dernier drible El-Kharroubi sorti à sa rencontre et redresse la balle pour Lisandro qui n’a plus qu’à marquer dans un but vide.

    À la pause, Lyon mène d’un but, mais le score aurait pu être bien plus lourd si Gourcuff et Gomis avaient été plus précis. Au retour des vestiaires, Brouard fait rentrer Herouat à la place de Valero. Les Normands jouent alors plus haut et Laup a la balle d’égalisation au bout du pied à la 65ème. Parti en profondeur sur la gauche, il envoie un missile que Lloris accompagne du bout des doigts sur la barre transversale. En fin de partie, Lyon joue la montre, multiplie les fautes et casse le rythme. Quevilly ne refera jamais son retard.

    L'attaquant de Quevilly Anthony Laup

    Anthony Laup, auteur d’une transversale durant le match

    Après la finale, l’US Quevilly entame sa mue

    La finale de 2012 a marqué la fin d’un cycle du côté de Quevilly. Brouard s’engage alors à Clermont et est remplacé par Laurent Hatton. Ce dernier est limogé au mois d’octobre. Le club est alors dernier du National et vient de se faire sortie par un club de DH en coupe de France. À la fin de la saison 2012-2013, Quevilly descend en CFA.

    Manuel Da Costa reprend les rênes de l’équipe l’année suivante et arrive à maintenir le club. Du côté de la direction, on met l’accent sur la formation. Pour sa deuxième saison à la tête du groupe, Da Costa fait remonter le club en National. Quevilly se rapproche alors du FC Rouen pour des raisons financières et surtout pour bénéficier d’une enceinte aux normes. En 2017, Quevilly accède à la Ligue 2 et décroche enfin le Saint Graal que constitue le statut professionnel.

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