• Amateur de Foot
  • Bruits de couloirs
  • Championnat de France
  • Clubs
  • Coupe de France
  • Coupe Gambardella
  • Dom-Tom
  • Educateurs
  • Equipe de France
  • Football féminin
  • Joueurs
  • Non classé
  • Paris en ligne
  • Raymond Domenech balance sur les Bleus

    © Safia Otokoré

    « Une bande de sales gosses inconscients. » C’est ainsi que Raymond Domenech qualifie les joueurs de l’équipe de France, dans une interview à paraître demain dans l’Express. Une interview dans laquelle l’ancien sélectionneur affirme son intention de rétablir ses vérités, lui qui n’a pas été épargné depuis le fiasco de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.

    « Je ne suis pas l’abruti
    que l’on décrit »

    Sa première vérité, à Raymond Domenech, est relative à son image : « Je ne suis pas l’abruti que l’on décrit. » Un cri du cœur qui tend à prouver que Domenech n’est pas hermétique aux multiples critiques dont il a fait l’objet. Et s’il n’est pas un abruti, l’ancien sélectionneur ne fuit pas non plus toutes les responsabilités, admettant ses propres erreurs : « Soyons clairs, je me suis planté, je n’ai pas dû choisir les bons joueurs ni trouver les mots qu’il fallait. Je n’accepte pas la critique des politiques, ni celle des anciens joueurs reconvertis dans le journalisme, mais cela ne m’empêche pas de tirer mon propre bilan. »

    « Si j’avais réfléchi deux secondes, je serais parti »

    Un bilan marqué par le résultat sportif de la dernière Coupe du Monde, mais aussi largement entaché par la désormais célèbre mutinerie de Knysna : « Toutes les caméras étaient braquées sur le bus, des centaines de gamins attendaient sur le bord du terrain. On était la risée du monde. J’ai dit : ‘On arrête, je n’en peux plus!’ Personne ne voulait lire ce machin! J’y suis allé. Si j’avais réfléchi deux secondes, je serais parti… » Mais Raymond Domenech n’est pas parti. Sans doute ne prenait-il pas encore la mesure de l’événement et les conséquences de son geste. Mais aujourd’hui, cette grève des joueurs l’amène à un constat sans ambiguïté : « A ce moment-là, je me dis qu’ils sont devenus fous et qu’ils ne se rendent pas compte. Aujourd’hui, je sais que j’avais tort: ils savaient très bien ce qu’ils faisaient. Ils ont même fermé les rideaux du bus pour se cacher des caméras […] Avec le recul, je les vois surtout comme une bande de sales gosses inconscients. »

    Avec le recul, surtout, Raymond Domenech aimerait passer à autre chose. Tourner cette lourde page sud-africaine. Et surtout retrouver une certaine sérénité, même s’il assure ne pas avoir forcément fermé la porte au foot : « Je n’ai surtout aucune envie de polémiques. On m’a fait des propositions pour le théâtre, pour le cinéma… Rien à la télévision, non […]. J’ai encore besoin de balayer certains souvenirs avant de pouvoir démarrer une nouvelle aventure. C’est comme en amour: il faut avoir oublié une femme pour pouvoir en aimer une autre. »

    L’interview de Raymond Domenech sera à lire en intégralité dans l’Express, en vente mercredi 16 février 2011

    Commentaires

    Pas encore de commentaire.

    Laisser un commentaire

    (requis)

    (requis)