L'Euro 2016 en France : que du bonheur ?

Alors que les amateurs de football de toute la planète auront les yeux rivés vers l’Afrique du Sud pour la Coupe du Monde du 11 juin au 11 juillet 2010, c’est la France qui sera sous le feux des projecteurs en 2016.
Le président de l’UEFA, Michel Platini, vient en effet d’annoncer que l’Euro 2016 aurait bel et bien lieu en France. La candidature tricolore a finalement été préférée à celles de la Turquie et de l’Italie.

Le premier Euro à 24

32 ans après le Championnat d’Europe et 18 ans après la dernière Coupe du Monde, la France sera donc une nouvelle fois le théâtre d’une compétition footballistique majeure. Si l’on en croit les premières déclarations de Michel Platini, la candidature aurait devancé la Turquie d’une seule petite voix, 7 à 6 – mais le président de l’UEFA ne l’a annoncé qu’à mi-mots. L’Italie, pour sa part, avait été éliminée dès le premier tour de scrutin.
Cet Euro 2016 marque donc une étape importante pour le football français, d’autant qu’il s’agira du premier championnat d’Europe des nations regroupant 24 équipes.

Coup de jeune sur les stades

Avec 52 matches à disputer, l’Euro 2016 permettra en outre de rénover la majeure partie des stades du pays. Pour rappel, la compétition devrait se dérouler dans 9 villes de l’Hexagone, 3 autres ayant été désignées comme réservistes. Quatre nouveaux stades devraient voir le jour : le Grand Stade de Lille Métropole, livré en 2012 avec une capacité de 47 882 places et une pelouse rétractable ; OL Land, à Décines dans la banlieue lyonnaise, qui pourra accueillir 62 000 personnes à partir de 2013 ; le Grand Stade à Nice, d’une capacité de 33 470 places, également prévu pour 2013 et enfin le Grand Stade de Bordeaux, qui pourra accueillir 42 566 spectateurs dès 2014.
Par ailleurs, les enceintes de Lens, Nancy, Strasbourg, Saint-Etienne, Marseille, Toulouse et Paris devraient être rénovées. Ainsi, le stade Vélodrome de l’OM devrait enfin bénéficier d’un toit alors que le Parc des Princes de la capitale passera le cap des 50 000 places. Enfin, le Stade de France, l’un des seuls stades véritablement dignes de ce nom aujourd’hui en France, restera lui en l’état.

Récompense et unité

Quelques minutes après l’officialisation de l’organisation de l’Euro 2016 en France, la délégation tricolore a multiplié les déclarations de satisfaction. Parmi ces petites phrases lâchées, on retiendra celles de Nicolas Sarkozy, présent à Genève, qui a pris cette désignation comme une récompense de l’unité qui a entouré cette candidature et qui n’a pas manqué d’afficher un large sourire en compagnie de Roselyne Bachelot et Rama Yade.
Le président de la FFF Jean-Pierre Escalettes a lui aussi montré une joie teintée de détermination, soulignant que cet événement était une preuve de la solidarité qui existe dans le foot français, ajoutant qu’il s’agit d’une belle récompense pour les 2,1 millions de footballeurs amateurs du pays. Une récompense qui pourrait être totale en 2016 si les Bleus, qui ont remporté l’Euro 84 et le Mondial 98, réalisent la passe de 3 à domicile. En attendant, il ne reste plus qu’à encourager la sélection tricolore en Afrique du Sud !