Les plus belles perles des footeux…
A partir de là, je crois que bon, on prend les matches les uns à partir des autres. L’important, c’est les trois points et on est contents d’avoir gagné. Banalités, vous dites ? Certes, mais c’est ce que nous servent chaque semaine ou presque les joueurs interrogés à la mi-temps ou à la fin des matches de championnat. A de rares exceptions près. Et s’il est effectivement très facile de se moquer des joueurs et de caricaturer, il est aussi amusant de répertorier les phrases cultes les plus incroyables prononcées par nos amis du ballon rond, joueurs ou dirigeants… On aurait pu parler des « intervaux » d’Aly Cissokho ou des propos plus ou moins racistes de Thierry Roland, mais non. Alors, bonne lecture…
Eric Cantona, le poète incompris :
« When the seagulls folow the trawler it is because they think sardines will be thrown into the sea. » Ou, en français : « Quand les mouettes suivent un chalutier, c’est qu’elles pensent qu’on va leur jeter des sardines. »
« Moi douter ? Jamais. Mais moi, c’est spécial. Je suis un peu rêveur. Je me sens capable de tout. Quand je vois un vélo, je suis sur que je peux battre le record de l’heure et gagner le Tour de France. » – France Football, 10 août 1993
Eric Cantona et Raymond Goethals en duo :
« Cantona m’a dit un jour alors que je lui annonçais qu’il était remplaçant : “On ne met pas Canto sur le banc”. Je lui ai répondu : “Prends une chaise et assieds toi à côté alors.” »
Emmanuel Petit, le séducteur :
« J’adore l’Angleterre. Entre autres parce que les Anglaises ont des gros seins. »
Mark Draper (ancien joueur d’Aston Villa), le mélange latin :
« J’aimerais bien jouer dans un club italien. Comme le FC Barcelone par exemple. »
Romario, CQFD :
« Si je ne sors pas la nuit, je ne marque pas de buts. »
Basile Boli, le poète (bis), à propos de Pape Diouf :
« Pape c’est un sage, il est droit et n’aime pas se faire marcher dessus. Parce que attention, un Pape en colère, c’est comme une cathédrale qui te marche dessus. »
Frédéric Déhu, le culturé :
« Vous m’avez posez une question, vous pourriez avoir l’indécence de m’écouter ! » – Conférence de presse de l’OM en 2005
Ruud Gullit, le matheux :
« Nous les avons dominé 99% du temps. Ce sont les 3% restants qui nous ont coûté la victoire. »
Vincent Guérin, le rationnel :
« Je crois que j’ai deux pieds. J’ai cette faculté depuis tout petit. »
Giovanni Trapattoni, le poète (ter) :
« Les entraîneurs sont comme les poissons. Après un moment, ils sentent. »
Luciano Moggi, la classe à l’italienne :
« Jamais je n’embaucherai un joueur avec un nom comme Kakà. Avec un tel patronyme, il doit jouer comme une merde. »
Abdeslam Ouaddou, le joueur animalier :
« Il ne faut pas brûler la peau de l’ours avant de l’avoir vendue. »
Eric Abidal, CQFD (bis) :
« Nous on a Zidane, et eux [les Espagnols] ils l’ont pas. »
Aimé Jacquet, le sociologue :
« Le football est le reflet de notre société. Regardez bien l’expression d’un joueur sur le terrain, c’est sa photographie dans la vie. »
Franck Ribéry, l’OM au coeur :
« C’est beau ce stade Vélodrome toujours plein, à domicile comme à l’extérieur. »
Cristiano Ronaldo, le modeste :
« Je ne suis pas uniquement le meilleur joueur du monde, je suis également le second et le troisième. Il n’y a personne devant moi, même si je dois reconnaître que Kaka, Messi et Torres ont un excellent niveau. »
Guy Roux, le cartésien :
« Un petit qui saute va toujours moins haut qu’un grand qui saute. »
Et enfin…
Pierre Desproges, l’homme qui résume le mieux la situation :
« Les hémorragies cérébrales sont moins fréquentes chez les joueurs de football. Les cerveaux aussi ! «
Haha, Giovanni Trapattoni fallait oser !!