• Amateur de Foot
  • Bruits de couloirs
  • Championnat de France
  • Clubs
  • Coupe de France
  • Coupe Gambardella
  • Dom-Tom
  • Educateurs
  • Equipe de France
  • Football féminin
  • Joueurs
  • Non classé
  • Paris en ligne
  • Que deviens-tu… Bruno N'Gotty ?

    Le 8 mai 1996, le PSG se découvre un nouveau héros en la personne de Bruno N’Gotty, solide défenseur de 1,85m pour 86 kg. Au stade du Roi Baudouin, à Bruxelles, c’est effectivement lui qui donne la victoire au Paris Saint-Germain face au Rapid Vienne, d’un coup-franc surpuissant, en finale de feue la Coupe des Vainqueurs de Coupe.

    Aujourd’hui âgé de 39 ans, Bruno N’Gotty n’a pas forcément connu la carrière que l’on pouvait espérer pour lui. Mais il n’en demeure pas un moins un vrai amateur de foot… et il n’a pas encore l’intention de raccrocher ses crampons.

    N’Gotty comme Zidane…

    Formé à l’OL, Bruno N’Gotty fait ses gammes chez les Gones de 1988 à 1995. Surnommé le Koeman noir en référence à sa frappe de balle lourde et précise, il s’impose comme un défenseur central plein d’avenir entre Rhône et Saône. La saison 1994-1995 lui apporte notamment deux grands bonheurs, l’OL terminant brillamment à la deuxième place, derrière les intouchables Nantais alors qu’Aimé Jacquet l’appelle pour la première fois en équipe de France, à l’été 1994, pour affronter la République Tchèque. Le même soir, un autre joueur honorait sa première cape : Zinédine Zidane… La suite de la carrière en bleu de Bruno N’Gotty est à l’image de la carrière globale du Lyonnais : il a dû attendre 3 ans avant de revenir en équipe de France et n’aura finalement été sélectionné qu’à 6 reprises…

    Consécration au PSG, début de galère au Milan AC

    En 1995, Bruno N’Gotty s’en va donc franchir un palier supplémentaire au PSG. Dans le club de la capitale, le défenseur décroche donc une C2 – avec Bernard Lama entre autres –, mais aussi une Coupe de la Ligue et une Coupe de France en 1998. L’année de ce doublé, il quitte Paris pour rejoindre un grand d’Europe, le Milan AC. C’est là qu’ont commencé les galères. Bruno N’Gotty, à l’image de nombreux joueurs français, ne s’est jamais vraiment imposé en Lombardie. Après une première saison pourtant prometteuse, des blessures à répétition le gênent dans sa progression. En 1999, N’Gotty rejoint donc Venise, puis revient en France, à l’OM, l’année suivante, avant d’émigrer en Angleterre, à Bolton, où il reste 5 saisons et dispute près de 150 matches de Premier League. En 2007-2008, il tente de relever un dernier challenge à Leicester en D2 anglaise et la saison suivante, il joue un mois du côté de Hereford United… Finalement, à 37 ans, la carrière de Bruno N’Gotty semblait devoir toucher à sa fin et l’ancien parisien annonce la fin de sa carrière en juin 2009, après s’être rompu le tendon d’Achille…

    Retour en amateur à l’AS Lattes

    Mais en 2011, surprise ! Il y a quelques semaines, Bruno N’Gotty a décidé de rechausser les crampons, s’engageant avec l’AS Lattes, qui évolue en DH. Et si les années ont passé, le joueur est resté un peu le même, comme l’évoquent nos confrères de Midi Libre : « Même léger surpoids, même frappe de mule. Dès son entrée sur le terrain, il décoche une frappe sèche en direction d’un but amovible sur la ligne de touche. »
    Depuis fin novembre, Bruno N’Gotty tentait de retrouver une condition physique acceptable, en compagnie de Yohann Febrer, l’entraîneur de Lattes, un club pas totalement inconnu pour l’éphémère international tricolore puisque son filleul évolue actuellement avec les U17 du club: « C’est le fils de mon meilleur ami vivant à Castelnau-le-Lez. Je suis devenu son parrain, l’encourageant dans le football tout en suivant son parcours depuis qu’il est poussin. Au début, on rigolait en disant que, peut-être, un jour, on jouerait ensemble ! » Aujourd’hui, la partie de rigolade est donc devenue réalité : « Au début, mes partenaires étaient surpris que j’aie accepté le challenge mais ils savent que si je le fais, c’est pour le faire à 100 %. Pour être avec des gens que j’aime, leur apporter mon expérience et redonner un peu au foot ce qu’il m’a donné. »

    Le foot, ce n’est pas que dire bonjour et au revoir

    Un football auquel Bruno N’Gotty est vraiment, viscéralement attaché. Dans l’entourage du club amateur héraultais, tout le monde vante les qualités humaines du joueur, qui n’hésite ainsi pas à participer aux parties de poker organisées par ses coéquipiers : « Faire plaisir aux gens qu’on connaît, c’est aussi bien que de jouer dans un stade de 80 000 places où il n’y a pas de contact direct avec les spectateurs. Là, je peux serrer la main des gens, parler avec eux. Un club, pour bien vivre, il faut des sorties, et ces jeux de cartes. S’il y a union, même si on est moins bon sur le papier que d’autres, on peut avoir de meilleurs résultats qu’eux si, dans leur équipe, ils ne se parlent pas. Le foot, ce n’est pas que dire bonjour et au revoir. » Et si certaines « stars » semblent aujourd’hui l’avoir oublié, Bruno N’Gotty continue à considérer le football comme une passion. Pas mal pour un homme qui est à ce jour l’unique Français, avec Basile Boli, buteur et vainqueur en finale de Coupe d’Europe…

    Et en bonus, la vidéo du but de Bruno N’Gotty face au Rapid Vienne en finale de la C2 1996 :

    Commentaires

    et zidane alors ? Il a pas marqué en finale de ligue des champions contre leverkusen ?

    Si… et ?

    que deviens tu bruno ? je suis samuel dis mancoun amie de wilfried ,patoche dis kekiya et le grand Michel

    te souvient tu de moi quand je m’occupais de toi en poussin aux cheminots on porté toujours réclamation contre toi car tu faisais deux tété de plus que tous le monde .c’est bien que tu est gardé cette esprit amateur .a- plus.

    Laisser un commentaire

    (requis)

    (requis)